5 Août 2024
Cet été, direction la Sicile! Cette destination vacances a été décidée un peu sur un coup de tête, après que Ninette ait préparé un exposé sur la plus grande île en Méditerranée! En effet, la richesse de son histoire avec son passé grec, romain, byzantin, normand, certains vestiges bien conservés, ses volcans, et sa gastronomie ont fini de nous convaincre!
L’Italie reste de toute façon une destination chère à nos cœurs de part les origines de ma belle-famille, c’est toujours un plaisir d’entendre (et parler pour Chéri) cette langue chantante, et de retrouver les saveurs que nous affectionnons particulièrement. La Sicile a ses propres spécialités culinaires, je vous en parlerai plus loin!
Ce voyage a été nettement moins organisé qu’à mon habitude, j’ai essentiellement prévu l’itinéraire selon les principaux centres d’intérêt, et réservé les hébergements en fonction. Le planning n’était pas réellement prévu à l’avance, mais un peu d’improvisation c’est aussi ça les vacances, non?
Il a fallu aussi s’adapter aux températures estivales toujours élevées en Italie, c’est pourquoi le programme n’était pas pré-établi!
Quinze jours permettent de parcourir une grande partie de l’île, le plus commode étant de louer une voiture et faire plusieurs étapes, la Sicile possédant tout de même 1400 km de côtes et ayant une superficie correspondant à quasiment trois fois celle de la Corse.
Notre itinéraire J1: Palerme J2-J4: Régions de Trapani et Erice J5-J6: Agrigente et la vallée des Temples J7-J9: Région de Noto-Syracuse J10-J11: Iles Éoliennes Lipari et Stromboli J12-J13: Proche de l’Etna J14: Retour depuis l'aéroport de Catane
Nous avons volontairement décidé de consacrer peu de temps à Palerme devant les retours d’expérience de nos proches et ce que j’avais pu en lire.
Les centres d’intérêt de la ville se situent dans son centre historique, avec sa cathédrale, le Palais des Normands qui renferme la magnifique Chapelle Palatine. Vous pourrez admirer aussi à Palerme de jolies places avec fontaines, de magnifiques petites églises, des catacombes, des musées… Je pense qu'une semaine ne suffirait pas à en faire la visite complète!
Nous avons choisi de consacrer notre temps au Palais des Normands, car je voulais absolument visiter cette Chapelle Palatine découverte lors de la préparation de l’exposé de Ninette!
Nous sommes arrivés en fin de soirée à l’aéroport de Palerme, le centre-ville se rejoint en moins d’une heure. Nous avions la journée du lendemain pour visiter cette capitale régionale.
Je n’avais pas réalisé que cette journée tomberait un dimanche et que l’accès à la cathédrale ne serait pas autorisé durant la messe. Nous avons donc aperçu l’intérieur de la cathédrale de l’extérieur!
A quelques pas de la cathédrale se trouve le Palais des Normands, qui a été par le passé un fort romain, puis durant trois siècles la résidence d'émirs arabes, puis le palais royal des rois Normands et à ce jour le siège de l’Assemblée régionale de Sicile. Il comporte donc plusieurs styles architecturaux selon les périodes historiques qu’il a traversées.
Je n’avais pas prévu non plus qu’un dimanche, la visite ne serait possible que le matin! Nous sommes tout de même arrivés en fin de matinée, et avons pu prendre le temps nécessaire pour le visiter.
La chaleur était déjà écrasante, et contrastante avec les températures plutôt printanières que que nous venions de quitter en France…
La chapelle palatine se situe au premier étage du palais. Elle a été construite en 1130, dans un mélange d’influences arabo-normandes-byzantines. Sa particularité, ses mosaïques dorées qui recouvrent l’ensemble des murs et plafonds. Ces mosaïques représentent des scènes bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Un véritable joyau et un incontournable pour moi à Palerme et en Sicile!
Nous faisons ensuite un petit détour dans les appartements royaux, et pouvons notamment apercevoir le salon d’Hercule, grande salle où se réunit l’Assemblée sicilienne, et qui doit son nom aux grandes fresques de Giuseppe Velasquez représentant les douze travaux d’Hercule.
Infos pratiques:
Adresse: Piazza Indipendenza, Palermo
Horaires d’ouverture: Du lundi au samedi de 8h30 à 16h30 (dernière entrée). Dimanches et jours fériées de 8h30 à 12h30 (dernière entrée), avec fermeture de la chapelle palatine durant la messe de 9h30 à 11h15 le dimanche.
Prix de la visite (en 2024):
Pour visite combinée Chapelle Palatine, Appartements royaux, jardins royaux, et exposition temporaire: 19 euros à plein tarif pour les vendredis, samedis, dimanches, lundis et jours fériés; 15,5 euros les mardis, mercredis, jeudis (lorsque siège l’Assemblée et que les appartements royaux sont fermés à la visite).
Gratuité pour les moins de 14 ans, et tarif réduit pour les moins de 17 ans
A la sortie du Palais, se trouvent des triporteurs, typiques de la Sicile, qui proposent des tours de ville aux touristes. Nous ne l’avions pas prévu, mais pensons finalement que cela sera un bon moyen de découvrir le centre historique, de façon plus rapide, et nettement moins fatigante!
Nous voilà donc partis pour une heure à travers les ruelles de Palerme.
Cela nous aura permis de faire un arrêt sur le marché de Ballaro pour goûter à la street foot sicilienne: panelle (galettes de pois chiche ressemblant à la panisse), beignets d’aubergines panés, brochettes de calamars, arancine!
Nous aurons ainsi pu avoir un point de vue de différents lieux d’intérêts de la ville:
Ce déplacement en triporteur, « Ape » en italien aura été un bon moyen pour nous de découvrir Palerme en s’économisant, notamment avec la température caniculaire de cette journée!
Plus coûteux que le bus touristique, mais l’atout d’un échange local, et surtout l’expérience de déambuler à toute vitesse dans les ruelles avec la musique à plein décibels, à vivre une fois dans sa vie!
Autre donnée que je n'avais pas prévue, le 14 juillet est une journée de grande célébration à Palerme (la plus importante de l'année), celle consacrée Sainte Rosalia, la Sainte patronne de la ville, avec pour l’occasion, en soirée, une grande procession avec défilé de chars ainsi qu'une statue inédite de Rosalia que les palermitains découvrent chaque année, soirée qui se termine par un feu d’artifice. Nous n'avons pas pu rester à Palerme pour la soirée, notre logement se trouvant à plus d’un d’heure de route de la ville. Mais information bonne à connaître si vous prévoyez un séjour en juillet!
Nous quittons donc Palerme pour rejoindre l’ouest de l’île et la région de Trapani.
Nous nous arrêtons en route sur la plage de Mondello, bondée!!! Et avec une eau qui ne m'a pas semblée aussi turquoise que sur les photos! Il s’agissait surtout pour nous d’un arrêt boissons fraîches, nous n’avions pas prévu de nous y baigner!
Ce que nous n’avons pas eu le temps de visiter à Palerme mais qui semble à voir:
Notre carte de route: Palerme- Pizzilungo (Trapani) 102km, 1h30
Ségeste était durant l’Antiquité l’une des villes de plus forte influence grecque dans le bassin méditerranéen.
Le temple de Segeste, dressé sur une butte, a été érigé en 430 av.J-C.
C’est le premier temple que nous visitons en Sicile! N'ayant pas encore visité la Grèce, c’est un peu pour nous l’impression de faire un bon dans le temps, et dans l’Histoire!
Ce temple est construit sur le modèle dorique, modèle que nous aurons l’occasion de voir sur d’autres sites par la suite, alors je vous en explique rapidement les principes!
Pour faire court et simple (les spécialistes, ne m’en voulez pas si cela manque un peu de précision!), dans l’Art antique et l’architecture grecque, il existe trois ordres: l’ordre dorique, l’ordre ionique et l’ordre corinthien.
L’ordre dorique est le plus ancien, il est apparu au VIIe siècle av.J-C, et c’est aussi le plus simple et le plus dépouillé. Le Parthénon d’Athènes en est un exemple. Tous les temples d’ordre dorique ont donc été conçus selon les mêmes règles. Parmi celles je j’ai retenues, la hauteur des colonnes correspond à 6x leur diamètre, et les colonnes reposent directement sur le soubassement, elles n’ont pas de base. Mais il existe vous vous en doutez une multitudes d’autres principes qui s’appliquent à ce type de construction (son fronton, son chapiteau, sa base), et que l’on va retrouver dans l’ensemble des temples construits à cette époque selon ce modèle.
Il n’y a pas de zone d’ombre sur ce site. Mais une navette est proposée pour rejoindre le théâtre qui est à 25 minutes de marche du temple sur une autre butte. En cette saison, le choix de la navette s’est imposé à nous! Une navette part toutes les 30 minutes.
Au niveau du théâtre il est possible de se mettre à l’ombre d’arbres, quelques minutes bien appréciées!
Si vous souhaitez rejoindre directement le théâtre, il faudra prendre le chemin de gauche lorsque vous faites face à l’abri de la navette. En partant sur la droite, il y a un petit parcours à travers les ruines de l’ermitage San Leone.
Le théâtre date du IIIe siècle avant J-C. C’est un hémicycle parfait de 63 mètres de diamètre, très bien conservé. Il accueille d’ailleurs des concerts et représentations théâtrales.
Infos pratiques:
Accès facile: À 35km de Trapani, Proche sortie d’autoroute A29
Horaires d’été: 9h-19h
Tarif: 6 euros (+1,5€ pour la navette) pour les adultes, gratuité pour les moins de 18 ans, qui ne paient que la navette.
Parking gratuit sur place
Service buvette/snack
Nous décidons ensuite de nous rendre au golfe de Castellammare pour le repas de midi.
Cette cité doit son nom à son château médiéval. Elle était autrefois un port et un comptoir marchand. Aujourd’hui, c’est une station balnéaire avec de jolies ruelles pavées, et une promenade bordée de restaurants et bars aux abords du port.
Nous nous réfugions à l’ombre et sous la climatisation d’un restaurant, la Nuova Campana qui s’avéra être un bon choix: pizzas et poissons frais excellents!
C’est sous cette chaleur écrasante que nous décidons pour le lendemain de faire une sortie en mer, pour découvrir la côte et la réserve de Zingaro depuis la mer, et non depuis les terres sous ce soleil de feu!
Un petit bain à la plage proche de notre logement, puis direction Erice pour une visite nocturne!
Nous tombons par hasard sur le funiculaire qui monte à la vieille ville, et nous nous disons que ce sera une chouette expérience pour les enfants, la possibilité d’avoir un joli panorama, et que cela limitera les difficultés de stationnement que nous pourrions rencontrer proche de la ville.
Il est tout de même possible de se garer avant l’entrée de la ville, la circulation à l’intérieur étant interdite aux non-résidents.
Erice est un village médiéval, situé à 750 mètres au dessus de la mer, d’où l’on peut jouir d’un joli panorama sur Trapani, et sur la mer Méditerranée. Ce petite village ne compte pas moins de quatorze églises!
A l’heure où nous sommes arrivés, les églises étaient fermées. A quelques pas sur la gauche après la porte Trapani, nous avons pu tout de même admirer le Duomo, église qui date du 14e siècle, avec juste à côté sa tour de guêt à la manière d’un campanile.
Nous avons ensuite flâné dans les ruelles pavées de la vieille ville, une balade très agréable en fin de journée.
Nous en avons profité pour goûter les arancine de la Tonda Fritta, qui propose une multitude de saveurs, et que l’on peut voir se préparer sous nos yeux! Vous ne pouvez pas la rater, elle se trouve juste à l'entrée du village!
Au gré de notre visite, nous sommes tombés sur la fameuse et historique pâtisserie de Maria Grammatico, une institution à Erice! On y trouve tout un tas de spécialités sucrées, dont les Genovesi (génoise fourrée de crème pâtissière en forme de chapeau), mais aussi des gâteaux à base de pâte d’amande, des viennoiseries avec pistache. Nous sommes ressortis avec un assortiment terminé avec plaisir le lendemain au petit déjeuner!
Il y a bien sur un tas de petites échoppes de souvenirs, mais aussi de céramiques, d’épicerie fine, et de petits restaurants. Notre journée s’est terminée de façon gourmande par des granités, spécialités siciliennes (qui n’ont rien à voir avec ce que l’on peut trouver en France sous la même appellation), avec un arrêt chez « Liparoti » fabriquant de glaces et granités de façon artisanale, et c’est pour moi à ce jour les meilleurs granités que nous ayons goûtés en Sicile! Les enfants avaient choisi les saveurs pêche, mangue et pastèque, et nous avions l’impression de croquer le fruit! Un vrai régal! Si vous passez par Erice, un conseil faites-y une pause!
Infos pratiques:
Parking à Erice proche de la porte Trapani : 2€ la première heure puis 1€/heure
Funiculaire depuis Trapani: 8h30-1h (sauf lundi 14h-1h)
Parking du funiculaire 3€ les trois heures
Billet A/R: 11 € pour les adultes, 4€ pour les 3-16 ans, gratuit pour les moins de 3 ans.
Notre matinée est consacrée à quelques courses alimentaires, j’aime « visiter » les supermarchés lorsque nous sommes à l’étranger! Cela nous donne une idée de ce qui est consommé localement et de se procurer des spécialités locales à moindre prix que dans les boutiques touristiques! En Italie nous retrouvons avec plaisir pour les goûters les biscuits Mulino Bianco (que l’on trouve aussi parfois en France) mais ici avec de nombreuses variétés. Je rapporte généralement des Pavesini, les biscuits utilisés en Italie pour les tiramisu, nettement plus fins et moins sucrés que les boudoirs (cette fois-ci ce ne sera pas possible car les valises sont déjà pleines!).
Nous nous équipons aussi pour notre sortie bateau, en masque et tuba. Le masque de snorkeling ne rentrait pas dans la valise à l’aller!
Nous avons choisi la compagnie Mare and More au départ de Castellammare sur des recommandations trouvées sur Internet, et n’avons pas été déçus du service.
Nous étions douze sur le bateau, avec un skeaper très sympa, fruits et boissons offerts à bord, et arrêts le long de la côte pour baignade et snorkeling.
Une chouette après-midi en mer, rafraîchissante!
Nous prenons la route vers le Sud! En chemin plusieurs arrêts:
Cet arrêt dans le centre nous permet de prendre notre repas de midi à base d’arancine et de pizzas à la coupe, dans une cours ombragée avec une jolie fontaine.
Nous poursuivons la route, il est quatorze heures et nous arrivons proche du site archéologique de Selinonte, difficile de ne pas s’y arrêter, il s’agit du plus grand parc archéologique de Sicile, d’Italie et même d’Europe. Il fait 40° et ce site se situe dans une zone « désertique » de 270 ha, avec très peu d’ombre…
Nous décidons de prioriser cette visite et de nous limiter au temple le mieux conservé, ainsi qu’à la visite du musée pour y trouver un peu de fraîcheur!
Le site est composé de quatre zones. La première sur la colline orientale regroupe trois temples, dont un seul, le temple E a été relevé en 1957. C’est celui auquel nous consacrons cette visite.
Il est intéressant de pouvoir y pénétrer, on se rend compte de sa grandeur et du chantier colossal que cela a dû représenter…
Les autres temples de la zone sont en ruines, comme la majorité des temples du site, hormis l’acropole, que l’on aperçoit au loin surplombant la mer. Nous n’aurons pas le courage vu les températures de la rejoindre. Il est possible a priori de se garer à proximité de l’acropole, pour la rejoindre plus rapidement.
Il était également possible de louer des « golfettes » pour rejoindre les différentes zones, mais sous ces températures, même en golfette, la visite n’aurait pas été supportable, surtout pour des non spécialistes comme nous, voir uniquement les ruines de temples ne présentait pas de grand intérêt…
Ce temple E consacré à Héra date du Ve siècle av. J-C.
Selinonte a connu une vie prospère mais finalement assez brève d’environ 200 ans, puis suite à un siège par le peuple de Segeste (sa voisine rivale), elle tombe aux mains de Carthagène, et à partir de ce moment-là elle perdra sa splendeur passée, et sera détruite au cours des siècles par des séismes successifs.
Le musée se situe non loin de ce temple, c’est un petit musée, où sont exposés quelques objets trouvés sur le site, mais aussi des détails de décors de fronton. Sa visite nous a permis de retrouver un peu de fraîcheur!
Après une pause granité, nous reprenons la route vers Agrigente notre prochaine destination!
Infos pratiques:
Site archéologique de Selinonte, ouvert tous les jours de 9h à 20h
Tarif plein: 6€, réduit 3€, gratuit pour les moins de 18 ans
Notre carte de route:
Pizzilungo - Marsala: 34 km, 45 minutes
Marsala - Selinonte: 54km, 55 minutes
Selinonte- Agrigente: 96km, 1h30
Un autre incontournable en Sicile, la Vallée des Temples, inscrite au patrimoine Mondial de l’Unesco, un site regroupant une dizaine de temples datant du Ve siècle av.J-C, construits eux aussi selon l’ordre dorique. La cause de leur effondrement reste encore à nos jours incertaine, tremblements de terre, ou destruction volontaire?
La visite s’effectue en aller-retour, puisque les parkings se situent à l’entrée est ou ouest, aux extrémités du site. La visite dure un peu plus de deux heures.
L’été il est possible de visiter le site en nocturne. Nous nous sommes posés la question, vu les températures caniculaires, mais nous avons choisi de faire notre visite le matin à l’ouverture à 8h30. Il faisait déjà plus de 30°, mais nous avons privilégié une vision de jour, même si de nuit, les éclairages doivent donner un côté très majestueux aux temples (il faisait plus de 35 degrés le jour-même à 18 heures).
Il est possible de visiter les temples d’est en ouest et dans ce cas, vous commencerez par les temples les mieux préservés, pour finir par ceux plus en ruines, ou l’inverse d’ouest en est pour terminer par les plus impressionnants visuellement.
Nous avons choisi de faire la visite en commençant par les temples les mieux conservés, pour avoir le moins de monde possible sur ces sites, et cela a été effectivement le cas.
A notre arrivée, un bus de touristes était déjà dans la file d’attente. Nous sommes arrivés peu avant l’ouverture et avons uniquement attendu pour passer le contrôle de sécurité.
Nous nous sommes ensuite directement rendu au temple de la Concorde, le temple majeur, pour éviter le groupe qui se dirigeait vers celui de Junon, proche de l’entrée, que nous avons gardé pour la fin de la visite.
Il y a très peu d’ombre sur le site, mais nous parvenons tout de même à en trouver sous quelques arbres, et dans les jardins.
Une buvette-snack se situe en milieu du parcours, où la pause « granité » à l’ombre des arbres est bien appréciable!
Nous avions pris des audio guides pour avoir des informations complémentaires, car il y en a très peu aux abords des temples, et cela nous a permis d’avoir une visite plus instructive (qu'une simple observation) pour les enfants.
Infos pratiques:
Horaires d’ouverture: tous les jours de 8h30 à 20h (dernière entée à 19h), et du 1/07 au 15/09 entrée nocturne jusqu’à 22h du lundi au vendredi.
Tarif: Adulte 15 euros, gratuité pour les moins de 18 ans
Gratuit tous les premiers dimanches du mois jusqu’à 19h
Audio-guide: 5 euros
Après un « repos » dans la fraîcheur de notre appartement, nous passons la fin d’après-midi sur la plage Punta Bianca, une plage un peu isolée, dont l’accès se fait par une route non goudronnée, un peu accidentée, qui se fait finalement assez bien en voiture, mais où il est parfois difficile de se croiser!
Ensuite, une petite marche d’une dizaine de minutes est nécessaire pour accéder à la plage, assez peu fréquentée en fin d’après-midi, où les familles ont tendance à repartir.
Au bout de la plage, des falaises de marne, roche sédimentaire calcaire, similaire à celle que l’on trouve à la fameuse « Scala dei Turchi », caractéristique par sa couleur blanc pur.
Nous ne serons d’ailleurs pas allés à la Scala dei Turchi, par manque de temps, mais aussi car j’avais lu sur des forums au moment de notre présence, que l’accès y était interdit après arrêt préfectoral pour cause de trop grande fréquentation et risque de glissement de terrain. Nous aurons donc eu un aperçu ici sur la Punta Bianca, et en amoureux de couchers de soleil, nous y resterons jusqu'à la tombée du jour!
Nous arrivons à Raguse à l’heure du repas de midi, il fait donc très chaud! Raguse est une ville que l’on pourrait décrire comme « divisée » en deux parties, la « Ragusa superiore » avec des ruelles rectilignes et à angle droit, et la « Ragusa Ibla » avec des ruelles enchevêtrées. La ville est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2002.
Le plus simple pour la visiter est de se garer sur un parking au bas de la cité, car les ruelles sont étroites et certains accès limités. Nous avons choisi le parking « Repubblica » gratuit, et avons eu la chance d’y prendre la dernière place!
Notre but premier, trouver un restaurant pour se mettre au frais! Nous tentons d'atteindre la ville supérieure, en passant par un chemin détourné à travers la végétation, je ne saurai pas vous dire lequel, car ce n’est clairement pas un chemin conventionnel, mais qui d'ailleurs mériterait d’être réhabilité! En effet, nous sommes passés tout près de la roche sur laquelle est bâtie la ville, de même que de cavités dans la roche, ressemblant à d’anciennes nécropoles.
Nous avons jeté notre dévolu sur le premier restaurant ouvert qui se présentait à nous, beaucoup semblaient fermés, et il s’est avéré être un restaurant assez raffiné, à la décoration soignée, et où nous sommes arrivés tout transpirants… cela jurait un peu avec le lieu comme vous pouvez l’imaginer!
Après avoir bien mangé, et s’être bien rafraîchi, nous nous décidons à poursuivre la visite, mais assez rapidement, car il nous reste encore des kilomètres à parcourir pour rejoindre Noto.
Le restaurant se trouvait tout proche de la Cathédrale San Giovanni.
Nous nous dirigeons vers la partie Ibla, en passant par l’église Santa Veneranda, qui permet de bénéficier d’un joli panorama sur la ville.
Au décours des ruelles, nous tombons sur l’Eglise du Purgatoire, où un mariage se prépare! C’est un défilé de tenues plus élégantes les unes que les autres comme on l'imagine en Italie! Un petit café juste en face de l’église sert de bons granités, nous décidons de nous installer pour attendre la mariée! Nous l’attendrons pas loin d’une heure! C’était notre deuxième pause fraîcheur!
Nous rejoignons ensuite notre parking, car la route n’est pas terminée, nous ne verrons donc pas le Duomo, ni la partie basse de la ville…
Soirée passée à l’hôtel, piscine, et repas sur place, contents de ne pas avoir à ressortir après cette journée sur la route!
Notre carte de route:
Agrigente - Raguse: 135km, 2h10
Raguse - Noto: 66km, 50 minutes
Sur le littoral Sud, près de Noto, il y a de nombreuses jolies plages de sable blanc, et d’eau claire. En Sicile, la plupart des plages sont aménagées, les « Lido » avec parasols et transats, mais il est possible tout de même de trouver encore des zones « libres ».
Nous avons choisi la plage de la réserve naturelle de Vendicari, qui se trouvait à une vingtaine de minutes de notre hôtel, entre Noto et Marzamemi.
Cette réserve est le refuge de nombreux oiseaux migrateurs, tels que hérons, cigognes et flamants roses à certaines périodes de l’année. Il faut y arriver très tôt le matin ou en fin d’après-midi pour pouvoir les apercevoir, je pense plutôt à l’automne.
L’accès à la plage se fait sur un sentier bien balisé depuis le parking, sans aucune ombre.
La plage est longue mais peu large, de sable blond. Tout au bout se trouve encore la « tonnara », vestige archéologique industriel, ancien établissement datant du XVIIIe siècle, destiné au travail du thon et en activité jusqu’aux premières années du XXe siècle.
Les fonds sont peu profonds sur plusieurs mètres, avec une eau translucide et très chaude aux abords de la plage! Avec quelques plantes marines aussi, les posidonies, et des petits poissons peu farouches, venant nous « pincer » pour une "fish pédicure" en eau de mer!
Les garçons ont nagé jusqu’à la « tonnara » et nous avons passé une grosse partie de la matinée dans l’eau.
L’avantage de ces températures en Sicile l’été pour moi qui suis plutôt de nature frileuse, est d’avoir pu me baigner sur toutes les plages et dans toutes les piscines!!!!
Infos pratiques pour la réserve de Vendicari:
Parking payant 5€
Entrée dans la réserve payante: 3,5€/personne, tarif famille 7€ (2 adultes+2 enfants)
Cette réserve possède d’autres plages comme celle de Calamosche et San Lorenzo, que nous ne sommes pas allés voir, mais qui semblent réputées pour leurs eaux cristallines. Il est aussi possible d’y randonner, ce n’était pas envisageable pour nous avec ces températures!
Non loin de Noto aussi, les gorges de Cava Grande que nous n’avons pas eu le temps de voir, méritent je pense le détour. Cela demande une grosse demi-heure de marche en descente dans un canyon naturel, où il est possible ensuite de se baigner dans des piscines naturelles.
Nous passons la soirée à Noto, arpentons quelques ruelles, et les rues principales. Chaque bâtiment attrape le regard, les balcons, les fenêtres, tout semble travaillé! Cette ville se visite les yeux en l’air!
Nous nous attardons essentiellement sur la rue principale, le corso Vittoria Emanuele III, qui débute par la grande Porta Reale (porte royale), comme un arc de triomphe.
Nous visitons l’église de Saint François d’Assise, et arrivons ensuite devant cette monumentale Cathédrale San Nicolo, de style baroque, à la façade imposante, perchée en haut de ses nombreuses marches. Elle date du XVIIe siècle, mais a été reconstruite dans les année 90 suite à un affaiblissement lié à un tremblement de terre.
L’intérieur comporte des peintures gigantesques sur les murs, au niveau des plafonds et des coupoles, des œuvres d’art dans une œuvre d’art!
La lumière dorée de fin du journée sur ces façades baroques donne encore plus de charme à cette ville. Nous sommes conquis.
Nous passons une grosse partie de la matinée à la piscine de l’Agriturismo voisin de notre hôtel. Il y a beaucoup d’Agriturismo en Sicile, il s’agit d’établissements ou propriétés proposant le gîte et une restauration souvent de produits locaux. Cet agritourismo composé de petits bungalows était consacré à la culture du citron.
L’établissement appartenait probablement au même propriétaire que notre hôtel, et nous avions accès aux deux autres piscines présentes sur le site, un petit plus sur notre séjour.
Nous laissons passer les grosses chaleurs du début d’après-midi (synonyme de sieste vous l’aurez compris), et prenons la route de Syracuse, où plutôt Ortigia, île rattachée à Syracuse par un pont (le Ponte Nuevo), un concentré de palais, édifices, monuments et églises baroques, ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Ici aussi comme à Noto, la visite se déroule la tête en l’air!
Nous nous attarderons sur la place del Duomo, entourée de tous ces palais baroques, et sous des airs d’accordéon! Les restaurants commencent à installer leurs premiers clients…
Nous profitons d’un joli coucher de soleil sur la mer, passons autour de la célèbre fontaine aux papyrus la « Fonte Aretusa », et mangeons face à la mer de délicieux antipasti!
Infos pratiques Syracuse:
Le centre d’Ortigie étant ZTL, il n’est pas possible d’y circuler en voiture, et il est conseillé de se garer aux abords de la ville. Nous avons trouvé un parking avec horodateur payable à distance (le premier depuis le début de notre séjour)!
Notre carte de route:
Noto - Milazzo (port): 222km, 2h30
Quand nous avons programmé ce voyage en Sicile, le Stromboli semblait être le volcan le plus actif, avec une activité régulière, beaucoup plus que l’Etna, et être le volcan avec lequel nous aurions le plus de chance de voir des explosions de lave! Nous avions donc prévu un court séjour sur les îles Eoliennes afin de pouvoir l’approcher. Étant donné la forte éruption qui s’est produite une dizaine de jours avant notre départ, au début du mois de juillet, cela n’a finalement pas été le cas, mais ce détour par les îles Éoliennes était mérité et nous ne le regrettons pas. Cela demande tout de même du temps, notamment pour les traversées maritimes.
Les îles Eoliennes forment un archipel au nord-est de la Sicile, composé de sept îles nées du volcanisme, qui doivent leur nom à Eole, dieu des Vents, qui selon le mythe en aurait fait sa demeure. Elles auraient aussi servi d’escale à Ulysse, où le héros de l’Odyssée aurait rencontré le Cyclope…
Les deux plus jeunes îles sont Vulcano et Stromboli, c’est sur ces deux îles que l’on trouve encore un volcan actif.
Lipari est la plus grande et la plus peuplée des îles, c’est pour cela que nous avons choisi d’y faire escale le premier jour.
Pour parcourir l’île, l’idéal est de louer une voiture. Il y a bien un service de bus, mais les horaires de passage sont assez espacés, et l’attente des navettes aurait pu être longue…
Arrivés en milieu d’après-midi, après avoir récupéré notre chambre d’hôtel, nous nous mettons donc en quête d’une voiture quand nous réalisons l’étendue de l’île.
Plusieurs loueurs n’ont plus de voiture à proposer à l’heure où nous arrivons, mais nous sommes finalement aiguillés par une vieille dame vers Luigi, qui nous propose en dernier recours une vieille Fiat Panda, déjà cabossée, aux portes qui grincent et à l’ouverture manuelle des fenêtres à l’arrière (une découverte pour les enfants!)! L’essentiel est qu’elle fonctionne bien, et cela nous aura bien rendu service pour les quelques heures qu’il nous restait avant la fin de la journée!
Cela nous permet de faire tout le tour de l’île, en passant par Acquacalda, tout au nord de l’île, une plage de sable volcanique, où Loulou fera un bain et où nous ferons notre goûter de pizzas à la coupe achetées en ville peu avant.
Plusieurs arrêts en bord de route nous offrent de jolis panoramas sur l’archipel.
La vieille église de Quattropani nous donne aussi une vue dégagée sur l’île de Salina.
Nous voilà à nouveau sur le ferry pour changer d’île et découvrir Stromboli, dont le volcan du même nom, occupe la majorité de l’île. Un vrai coup de cœur pour cette île et son village pittoresque, ses jolies ruelles, aux maisons blanches, mais aussi colorées, ses céramiques et toute sa végétation, notamment des bougainvilliers de toutes les couleurs, et bien sûr le volcan, imposant, majestueux, dont on voit s'échapper les fumerolles au sommet.
Une balade bien agréable, avec une pause « granité », chez "Il Canneto" pour moi les deuxièmes meilleurs granités goûtés en Sicile (après ceux d'Erice), le goût plein du fruit, un régal! Et nous en avons goûté des granités pour pouvoir comparer!!!
Nous faisons ensuite une pause sur la plage Fico Grande, et je me laisse tenter par un transat sur le Lido Dario pendant que le reste de la famille explore les fonds marins volcaniques!
L’activité du Stromboli est nettement moins régulière depuis la forte éruption survenue quelques semaines avant notre arrivée.
Nous avions prévu d’en faire l’ascension guidée, mais cela n’était plus autorisé au moment de notre passage.
Nous optons donc pour la deuxième façon de voir de plus près ce volcan, par la mer. La plupart des compagnies proposent le même circuit en fin de journée, en faisant une escale sur le deuxième village de l’île, Ginostra, accessible uniquement par la mer, où la pause « apéro » est imposée! Nous faisons un petit tour dans le village, et assistons au coucher de soleil depuis Ginostra.
Puis direction la « Sciara del Fuoco » le meilleur endroit pour essayer d'apercevoir les explosions de lave, mais le volcan est capricieux, et ne nous donnera pas le spectacle auquel nous nous attendions (le batelier nous l’avait un peu fait comprendre avant). La sortie me donnera uniquement un terrible mal de mer, vous imaginez, rester immobile de longues minutes, sur un bateau qui tangue (avec de fortes odeurs de gasoil) en attendant l’explosion volcanique… plutôt un cauchemar pour moi! Réellement à éviter si vous avez le mal de mer!
En soi, si c’était à refaire, je pense que l’escale sur Ginostra n’est pas indispensable. Le village n’a pas le charme de Stromboli, et il y a d’autres lieux pour voir de jolis couchers de soleil en Sicile, je vous conseillerais de privilégier plutôt une sortie directe vers la Sciara del Fuoco et de vous abstenir en cas de mal de mer! Ou alors choisir un gros bateau!
Après cette courte escale dans les îles Éoliennes, nous voilà repartis pour le « continent »!
Avant de rejoindre notre dernier logement dans les terres, nous faisons un arrêt à Taormine, réputée pour son théâtre antique ouvert sur la mer.
L’hypercentre est là encore interdit à la circulation, nous laissons donc la voiture en périphérie.
Je pense que cette ville perd tout son charme en haute saison touristique. Nous n’avions pas encore vu autant de touristes durant notre circuit!
Nous nous limitons donc à la visite du théâtre antique, dont nous trouvons le prix d’entrée plutôt onéreux pour le peu d’explications sur le site même, d’autant qu’au moment de notre visite, une scène est installée pour un concert…
Nous déambulerons ensuite sans nous attarder, dans les principales rues piétonnes du centre, consacrées aux boutiques souvenir, et aux glaciers.
Nous arrivons dans notre dernier logement, un joli resort dans une propriété viticole, sur le côté Nord de l’Etna, et profitons d’une jolie fin de journée à la piscine.
Notre carte de route:
Milazzo - Taormine: 86 km, 1h10
Taormine - Castiglio di Sicilia: 34 km, 50 minutes
Nous terminons ce séjour en Sicile avec une belle journée, celle de notre rencontre avec l’Etna! L’Etna est le plus grand volcan actif d’Europe, il fait donc partie des « incontournables » lors d’un voyage en Sicile! Nous avions donc prévu de séjourner dans cette région avant notre départ, sans réellement prévoir la façon dont nous allions pouvoir l’approcher, d’autant qu’il est rentré lui aussi en éruption dix jours avant notre départ!
Nous aimons de façon générale quand cela est possible éviter la foule touristique, et rester « hors sentiers battus »! Cela n’est évidemment pas toujours possible, mais quand il est possible de trouver une autre solution, c’est celle que nous choisissons! Pour gravir l’Etna, il n’y a pas multitude de choix. Le plus courant est de monter vers les cratères principaux sur le versant Sud, via un service de téléphérique + navette type camion 4x4. Le téléphérique part de 2000m et monte jusqu’à 2500m, ensuite une navette permet d’atteindre les 2800m. Au-delà l’accès vers les cratères sommitaux n’est autorisé qu’avec guide.
Etant en haute saison touristique, l’idée de prendre des navettes remplies de touristes, d'être parqués, devoir attendre, et se retrouver en groupe sur l’Etna ne me faisait pas vraiment rêver… D’autant qu’à 2800m a priori il n’est pas possible de s’éloigner de plus de 500 mètres de la navette, et le temps imparti avant la descente n’est que de vingt minutes pour qu’il y ait un turn-over de navettes…
En préparant le voyage, j’avais déniché sur un groupe FB dédié à la Sicile une autre façon de pouvoir explorer l’Etna, dans une démarche éco-responsable, plus respectueuse de l’environnement, sans téléphérique ni navette, mais à pieds, en petits groupes. C’est donc avec Etnaphonie, « le volcan qui parle français », que nous avons choisi de vivre cette expérience.
Nous nous décidons quarante-huit heures avant (je vous conseille tout de même de réserver plus tôt que nous!) et avons eu la chance d’avoir comme guide Agata, pour nous seulement! Comme toujours, être guidé apporte de nombreux avantages, déjà un échange humain, avec une personne locale, mais surtout une mine d’informations délivrées directement!
Etnaphonie a pris le parti d’explorer le versant Nord de l’Etna, plus sauvage. Et nous avons eu la possibilité d’explorer des paysages variés: champs de lave, prairies, forêts rescapées des éruptions, cratères secondaires.
Nous avons pu découvrir la végétation présente, et les propriétés nécessaires pour survivre dans ce milieu volcanique particulier.
Nous avons dévalé des pentes de sable volcanique, et surtout avons eu la chance de voir l’Etna en activité, malgré sa forte activité récente, nous avons pu voir des explosions de gaz en direct, et à plusieurs reprises, un joli cadeau de la Nature. Nous avons été encore plus impressionnés lorsqu’un peu plus tard, nous l’avons aussi entendu gronder!
Dernière après-midi de détente à l’hôtel, avant notre départ!
Notre logement à Castiglione di Sicilia: la Dimora Cottanera. Établissement de haut standing dans une ancienne propriété viticole complètement réaménagée. Le petit plaisir de fin de vacances!
Nous étions partis avec quelques "a priori", suite aux lectures sur les forums de voyageurs, et qui finalement ne se sont pas avérés justifiés:
Quelques astuces:
Sur certaines ZTL, un caméra de surveillance est accolée au panneau - Un exemple de ticket de parcmètre à acheter en bureau de tabac
Cela mérite un petit mot dans ce carnet de voyage, car en Sicile, les repas font partie du voyage (comme souvent lorsque l'on voyage à l'étranger vous me direz!).
J'ai trouvé que l'on mangeait particulièrement bien, nous ne choisissions pas vraiment les restaurants à l'avance, souvent nous avons mangé selon l'endroit où nous nous trouvions, et nous n'avons jamais eu de mauvaise surprise, comme cela a pu parfois nous arriver dans de grandes villes italiennes (Rome, Milan), où mieux vaut se renseigner avant de s'attabler.
En Sicile, il est très courant de manger du poisson frais, notamment en bord de mer, et les plats semblent souvent frais, légumes grillés, caponata, fritures...
On retrouve comme en Italie le repas en plusieurs temps: Antipasti (entrée), Primi piatti (plat à base de pâtes), Segundi piatti (plat à base de viande ou poisson), Dolce! Mais il devient courant de ne commander qu'un seul plat. Il m'est arrivé de commander un repas d'antipasti et personne ne se formalise!
Il est très facile je trouve de se restaurer et bien, il est possible d'acheter à manger sur les marchés, dans de petites épiceries, et il fréquent de trouver des comptoirs ne servant qu'une seule spécialité, de la pizza à la coupe, ou des arancini. Il est dans ce cas-là possible de faire un repas pour quatre à 20 euros en ayant très bien mangé! Cela ne donne pas forcément envie de cuisiner pendant les vacances!
Parmi ces spécialités:
Pour les becs sucrés, il existe de nombreuses spécialités à base d'amande ou de pistache, cultivées sur l'île, notamment des biscuits à base de pâte d'amande. Vous avez pu en voir un aperçu plus haut.
Je ne peux pas omettre les cannoli, ces tubes de pâte croustillante fourrés de ricotta sucrée, parfois aromatisée au chocolat ou à la pistache. Je n'ai pas particulièrement apprécié la ricotta en dessert, mais c'est une histoire de goûts!
Parmi les boissons, on retrouve bien sûr les cocktails à base d'Apérol, comme les Spritz, mais aussi à base de Prosecco, comme le "Hugo" que nous avons découvert dans les Dolomites et retrouvé avec plaisir!
Sans alcool, nous avons découvert le "Chinotto", boisson gazeuse élaborée à partir du fruit du même nom (un agrume), qui a la même couleur que le coca, mais une saveur doux-amer, c'est particulier, un petit goût de médicament! Pour en avoir goûté plusieurs, le meilleur est celui en bouteille en verre de la marque Tomarchio (qui produit églement d'excellentes limonades)
Voilà! Bravo si vous êtes arrivés à me lire jusqu'à la fin, c'était un long article, mais pour un beau voyage! La Sicile est une très belle destination vous l'aurez vu, j'espère vous avoir fait un peu voyager avec nous.
Un conseil pour une visite plus sereine, je pense que le printemps est une période plus propice.
Ce que nous aurons retenu de la Sicile: de magnifiques paysages, un passé archéologique riche, et de beaux trésors bien préservés, des églises majestueuses qui ne rentrent pas dans les photos, de magnifiques couchers de soleil sur la mer, mais aussi la gentillesse des siciliens qui nous ont toujours réservé un bel accueil, que ce soit dans les logements ou les restaurants.
J'espère que cet article pourra vous aider à préparer un éventuel futur voyage. Si c'est le cas, n'hésitez pas à me laisser un petit mot par ici, cela me fait toujours plaisir!
Vous pouvez suivre nos escapades sur mon compte Instagram ou ma page Facebook!
Si jamais vous chez une autre destination en Italie, n'hésitez pas à lire mon article sur les Dolomites!